Je suis né dans le désert, au sein d’une famille nomade, à Matarat, au cœur des montagnes du Tassili N’Ajjer, au début de la saison des pluies du printemps. Dans ma jeunesse, je m’occupais des moutons et des chameaux avec mes grands-parents. Dans ma vie nomade, rien au monde n’était plus captivant qu’une caravane serpentant à travers les sables, ou plus émouvant que la poésie d’un camp nomade à la tombée de la nuit lorsque les feux s’allumaient et que les troupeaux rentraient. Cette heure sacrée où les dunes et le ciel fusionnaient leurs couleurs enflammées par le soleil couchant. C’était aussi le plus beau pour m’endormir chaque nuit sous un ciel protecteur, un ciel parsemé de millions d’étoiles qui illuminaient mes rêves.

À l’âge de sept ans, j’étais sur le point de partir pour la ville de DJANET pour poursuivre mes études. Ce voyage m’a marqué, où les souvenirs de la nostalgie du désert ont été heurtés par l’espoir d’une vie différente. Le désert m’a enseigné une connexion avec l’infini mystérieux.

Pour moi, le désert est une passion profonde et absolue, remplie d’images que même la mort n’a pas le droit de prendre un jour.

En 2002, j’ai intégré l’industrie du tourisme, commençant en tant que chamelier, puis conducteur d’âne, pour devenir finalement guide jusqu’à l’ouverture de ma propre agence, SAHARA AFRICA.

J’ai aimé le métier du tourisme dans le désert parce que, avant tout, j’aimais ma patrie et le désert. Je suis un amoureux du désert, le partageant avec ceux qui apprécient la liberté de la nature, résultat de liens et d’amitiés tissés dans le désert.

J’ai dirigé de nombreux groupes venant de divers pays à travers le monde, notamment l’Europe, l’Asie, les États-Unis, l’Afrique et l’Australie. J’aime le désert car c’est ma maison et pour sa beauté charmante et sa tranquillité. C’est l’âme de ma vie.